Le journal L’Agriculteur Provençal (daté du 2 mars 2012) consacre tout un article à Myriam Arnaudy et Alban Leonard dont le troupeau de brebis et d’agneaux gambade dans les collines du Domaine de Château grand Boise et participe à son écosystème :
« Regard sur les deux jeunes agriculteurs à l’honneur de cette assemblée générale. Alban Leonard s’est installé à l’âge de 33 ans, le 3 mai 2010, avec la Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA) et l’Accompagnement Post-Installation (API). Il a sillonné toute la France pendant dix ans pour apprendre le métier d’éleveur ovin. Il a bénéficié de l’appui du propriétaire du Château Grand Boise à Trets qui lui loue ses terres (220 ha) et lui prête une maison. Son installation fait suite à une étude du Centre d’Etudes et de Recherches Pastorales Alpes-Méditerranée (Cerpam) sur un système herbassier sylvopastoral car rien ne lui appartient et tout se situe en zone de collines.
Sa conjointe, Myriam Arnaudy, projette de s’installer en 2012. Elle est actuellement dans le dispositif d’accompagnement DJA. Elle souhaite valoriser leur production en diversifiant l’exploitation. En complément des moutons, elle élèvera un troupeau de chèvres angora. Ce choix répond à deux objectifs, compléter le nettoyage des collines fait par les ovins pour rendre les parcours encore meilleurs et diversifier la production de laine. (…)
Concernant la production et la commercialisation, Alban détenait, en 2011, 220 brebis et agnelles qui ont produit 200 agneaux. En 2012, le troupeau compte 300 brebis. Les agneaux sont abattus à l’abattoir de Digne (04) et de retour sur l’exploitation, sous la forme de colis de demi-agneaux, sont vendus en vente directe à la ferme et dans les comités d’entreprise. (…)
En 2011, Myriam a déjà commencé à valoriser la laine. Elle a pu récolter de leurs 220 brebis, 277 kg de laine brute qui ont été transformés en 85 kg de pelotes Si la laine n’est pas transformée, elle est vendue 1,10 €/kg contre 110 €/kg en pelote. La laine brute est envoyée en Italie pour être lavée, triée, filée et conditionnée en pelotes. En revanche la laine qui sera produite par ses chèvres angora, le Mohair, a une filière française bien organisée. La laine brute sera traitée à Castres (81) par la Sica Mohair. (…) »